Plongeon à bec blanc Gavia adamsii - Yellow-billed Loon
C'est le plus grand des plongeons, mais sa grande taille peut être mal évaluée sur le terrain quand on n'a pas la possibilité de la comparer à celle d'une autre espèce. En effet sa silhouette peut faire illusion.
En tous plumages, le plongeon à bec blanc est reconnaissable à la couleur de son bec et à la façon de tenir la tête lorsqu'il est posé sur l'eau. Le bec est toujours pâle, jaune-paille en plumage nuptial à jaune pâle à légère nuance bleutée en plumage juvénile. De plus, le bec est tenu vers le haut, de telle sorte que le culmen apparaît horizontal ou même légèrement relevé et la mandibule inférieure nettement relevée. L'identification ne pose pas de problème si l'oiseau se trouve à distance raisonnable, autrement cela peut être problématique.
Le plumage nuptial très contrasté est typique du genre, avec le motif en damier noir et blanc du manteau et les stries longitudinales du bas du cou. Mais il faut être sur les lieux de reproduction pour espérer l'observer.
Le plumage hivernal ou juvénile est celui qu'on observe habituellement. Il est globalement plus pâle que celui de l'imbrin, surtout à la tête et au cou où ne s'observe pas le contraste net entre le dessus sombre et le dessous blanc de ce dernier. Le juvénile se distingue de l'adulte en hiver par un maillage clair plus net sur le manteau. Quand la taille ne peut être appréciée, la confusion peut se produire avec le catmarin qui présente la même pâleur, la même façon de tenir la tête, mais qui a un bec beaucoup plus fin.
Enfin, le front du "bec blanc" fait encore plus bossu que celui de l'imbrin.